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Lun Oct 12, 2009 5:13 pm
Karkwa au Mont Ste-Anne
_Dimanche 11 octobre 2009 :
.Karkwa : Le volume du vent [(première partie : Marie-Pierre Arthur)] (Mont Ste-Anne – La grande virée des couleurs) (19h00)
Il fallait être courageux pour aller voir le doublé Marie-Pierre Arthur/Karkwa au pied du Mont Ste-Anne en ce dimanche froid et enneigé, dans le cadre du festival La grande virée des couleurs. Le thermomètre affichait même 3° Celsius ! Mais le déplacement en valait le coup.
Si j’ai malheureusement manqué la première partie en la personne de Marie-Pierre Arthur (que je revois de toute façon au Théâtre Petit Champlain le 29 octobre), je suis arrivé pile poil pour la prestation de Karkwa, mon groupe québécois préféré, prestation qui aura duré au final un peu plus d’une heure. Et on salue le courage et la générosité des 5 gars (qui se battent, entre autres, pour le Félix du groupe de l’année) qui, en plus de jouer de façon relativement confidentielle (peu de publicité, une petite foule cependant gonflée à bloc), affrontaient le froid pour notre plus grand bonheur.
Chaudement emmitouflés, Cormier, Lafontaine (« Au chapeau ! ») et compagnie ont offert une performance courte mais intense, comme d’habitude avec eux. Un peu comme leur spectacle à Gatineau à leur retour du Liban (http://www.cyberpresse.ca/le-droit/arts ... nergie.php), Karkwa a livré la version rock de leur spectacle, à une exception près (voir plus bas). Donc, ici, pas de Oublie pas ni de Combien, mais du rock qui déménage, et qui offre toujours des sections d’improvisations intenses. Du Compteur à La façade en passant par M’empêcher de sortir, Échapper au sort, Le temps mort, le doublé Dormir le jour/Coup d’état, La marche et en rappel, Le solstice, les gars de Karkwa ont encore une fois tout donné, prouvant (comme si c’était nécessaire) que si leur travail sur disque est épatant, les voir sur scène reste une expérience envoûtante et magique.
L’exception près, c’est une nouvelle chanson, qui sera peut-être sur le prochain album, dont je ne connais pas le titre (et de la chanson, et de l’album), mais qui démontre bien qu’à l’avenir, Karkwa sera moins torturé dans ses textes. Être père de famille, comme Cormier, aide...
Appuyés par des éclairages parfois trop aveuglants et une sono un peu trop forte, les 5 membres de Karkwa ont pris avec bonne humeur le contexte météorologique perturbant. Et quand leurs chaufferettes sont tombées en panne, ils demandaient, à moitié en déconnant, le préposé aux machines à propane !
Un feu d’artifice beau mais pas exceptionnel est venu clore cette soirée mémorable avec Karkwa, qui a prouvé encore une fois que le quintet est l’un des acteurs majeurs de la chanson québécoise de nos jours. Et qu’ils sont là pour durer.
www.karkwa.com
www.myspace.com/karkwa
.Karkwa : Le volume du vent [(première partie : Marie-Pierre Arthur)] (Mont Ste-Anne – La grande virée des couleurs) (19h00)
Il fallait être courageux pour aller voir le doublé Marie-Pierre Arthur/Karkwa au pied du Mont Ste-Anne en ce dimanche froid et enneigé, dans le cadre du festival La grande virée des couleurs. Le thermomètre affichait même 3° Celsius ! Mais le déplacement en valait le coup.
Si j’ai malheureusement manqué la première partie en la personne de Marie-Pierre Arthur (que je revois de toute façon au Théâtre Petit Champlain le 29 octobre), je suis arrivé pile poil pour la prestation de Karkwa, mon groupe québécois préféré, prestation qui aura duré au final un peu plus d’une heure. Et on salue le courage et la générosité des 5 gars (qui se battent, entre autres, pour le Félix du groupe de l’année) qui, en plus de jouer de façon relativement confidentielle (peu de publicité, une petite foule cependant gonflée à bloc), affrontaient le froid pour notre plus grand bonheur.
Chaudement emmitouflés, Cormier, Lafontaine (« Au chapeau ! ») et compagnie ont offert une performance courte mais intense, comme d’habitude avec eux. Un peu comme leur spectacle à Gatineau à leur retour du Liban (http://www.cyberpresse.ca/le-droit/arts ... nergie.php), Karkwa a livré la version rock de leur spectacle, à une exception près (voir plus bas). Donc, ici, pas de Oublie pas ni de Combien, mais du rock qui déménage, et qui offre toujours des sections d’improvisations intenses. Du Compteur à La façade en passant par M’empêcher de sortir, Échapper au sort, Le temps mort, le doublé Dormir le jour/Coup d’état, La marche et en rappel, Le solstice, les gars de Karkwa ont encore une fois tout donné, prouvant (comme si c’était nécessaire) que si leur travail sur disque est épatant, les voir sur scène reste une expérience envoûtante et magique.
L’exception près, c’est une nouvelle chanson, qui sera peut-être sur le prochain album, dont je ne connais pas le titre (et de la chanson, et de l’album), mais qui démontre bien qu’à l’avenir, Karkwa sera moins torturé dans ses textes. Être père de famille, comme Cormier, aide...
Appuyés par des éclairages parfois trop aveuglants et une sono un peu trop forte, les 5 membres de Karkwa ont pris avec bonne humeur le contexte météorologique perturbant. Et quand leurs chaufferettes sont tombées en panne, ils demandaient, à moitié en déconnant, le préposé aux machines à propane !
Un feu d’artifice beau mais pas exceptionnel est venu clore cette soirée mémorable avec Karkwa, qui a prouvé encore une fois que le quintet est l’un des acteurs majeurs de la chanson québécoise de nos jours. Et qu’ils sont là pour durer.
www.karkwa.com
www.myspace.com/karkwa
