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Alfa Rococo (en spectacle)
.Alfa Rococo_Lever l’ancre (Théâtre Petit-Champlain/Maison de la chanson) (20h00) (premières parties : Francis Roberge + Johne – 5)
Un type à la gueule de déjà vu entre sur scène, c’est Francis Roberge, qui, seul avec sa guitare électrique et ses pédales, vient pendant un quart d’heure de bonheur chanter ses 3 chansons d’amour, très belles, et qui nous fait dire que son nom, bien qu’on le connaisse déjà, est à surveiller, car ses chansons sont très réussies.
Ce n’était nulle part mentionner, mais Johne – 5 faisait ce soir-là la première partie d’Alfa Rococo. Ce trio donne dans la musique des années 80, mais en y ajoutant une dose d’humour et surtout de talent. Les trois membres explosent sur scène, et il y a de quoi : leurs chansons sont toutes prétexte à danser, même la dernière, qui avait pourtant commencé sur une note plus calme et mélancolique. À noter, un hommage hilarant au chanteur Marc Hamilton, qui reste dans la tête. Une découverte, vraiment.
Porté par leur succès « Les jours de pluie », le groupe Alfa Rococo prenait d’assaut la scène du Petit-Champlain pour un concert endiablé et survolté. Entouré par 4 excellents musiciens (dont un certain Jean-Luc Huet à la guitare, à mettre dans la catégorie des meilleurs guitaristes du Québec, et... Francis Roberge à la batterie ! La première partie de la première partie s’expliquait donc, considérant le fait que Roberge a eu 30 ans ce soir-là...), le noyau dur du groupe, David Bussières et Justine Laberge, a chanté la plupart des titres de leur premier album, dont « Les jours de pluie » donc, « Lever l’ancre », « Je pense à toi » (en ouverture et fermeture de spectacle), « Paradis artificiel », « Peau de chagrin », « Horribles gens », « Le laboratoire » et la très belle « Véga ». Il faut mentionner que leurs deux voix se marient très bien ensemble, et ceux-ci, tout comme leurs musiciens, n’hésitent pas à se défouler sur scène, à sauter sans être vraiment essoufflé. Le groupe a aussi fait deux reprises, dont une qui n’en n’est pas vraiment une. Je m’explique : Alfa Rococo a repris « La réalité » d’Amadou & Mariam (dans une excellente interprétation, très dansante) et un texte de Jean-Claude Lauzon, car Alfa Rococo a été appelé sur un disque-hommage à cet artiste mort il y a tous justes 10 ans.
Le tout donne un spectacle mémorable, où le plaisir d’être sur scène fait penser à Vincent Vallières par exemple. Un des meilleurs concerts de l’année, et un groupe à surveiller de très près.