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Mer Juil 13, 2022 4:25 am
De guitares acoustiques format orchestre...
De guitares acoustiques format orchestre & compagnie
Ma première guitare acoustique en bois solide (par opposition à celles faites de bois laminé ou si vous préférez, du contreplaqué) a été une Taylor 510, soit une "dreadnough"' avec table en epinette Englemann et dos en acajou. Auparavant, je jouais sur une dreadnough et une classique, toutes deux faites de bois laminé. Ayant par la suite eu la piqûre pour jouer des mélodies (style dit "fingerstyle" ou "finger picking"), je me suis orienté vers les formats orchestre puisque celles-ci utilisent des cordes plus fines (0,012" plutôt que 0,013" qui me cassaient les ongles trop minces) : elles ressemblent davantage à des guitares classique qu'à l'omniprésente dreadnough. Bien sûr, il y a eu plusieurs rencontres moins satisfaisantes en raison de l'espacement des cordes, mais mes dernières acquisitions me poussent à remettre les membres de mon écurie en perspectives, faisant appel au passage à mon souvenir de certaines que j'ai possédées ou simplement essayées en boutique.
Il me faut mentionner que si les divers modèles se ressemblent d'un fabricant à l'autre, la dénomination souffre de certaines divergences selon les fabricants, en particulier chez Taylor qui a choisi un code à trois chiffres pour désigner ses modèles, d'ailleurs imité par Eastman, ce qui déroge de la règle imposée par Martin et suivie par les autres fabricants, tandis que Gibson fait bande à part.
Le format orchestre le plus près de la dreadnough est la OM pour "orchestra model". Vient ensuite la OOO, soit une caisse de OM avec manche et diapason plus court, ce qui a fait dire à Mary Flower qu'une OOO est comme une OM avec un capo en première case. En rapetissant la caisse, on obtient une OO, puis une O, qui entrera dans la catégorie "parlor", avec diapason encore plus court.
Taylor a plutôt opté pour une dénomination numérique à trois chiffres, le dernier chiffre représentant le format : l'OM serait une xx4 ("Grand Auditorium" ou GA), la OO une xx2 ("Grand Concert" ou GC). Je ne saurais affirmer que Taylor produise une OOO. Soit dit en passant la dreadnough est passée de xx0 à xx7, soit la Grand Pacifique.
Chez Larrivée, bien que le modèle signalure soit la L, basée sur le style d'une guitare classique, ce fabricant utilise généralement la dénomination standard pour ses autre modèles.
Ceci étant précisé, passons au sujet d'intérêt. Rappelons que j'ai déjà commis un texte à propos de quelques OO.
Je commencerai par une de mes plus récentes acquisitions, une Collings OM1 (2017). Je n'aurais jamais cru pouvoir un jour posséder cette guitare de rêve, en somme le saint graal parmi les guitares faites en série. Selon les forums, elle serait un brin supérieure aux Santa Cruz et même équivalente ou supérieure aux Martin et Taylor haut de gamme, sans le clinquant qui orne ces dernières. J'ai pu me la procurer d'un musicien de studio, lequel, à la veille de prendre sa retraite, m'a consenti un rabais inespéré.
Je n'ai pu résister à la comparer d'emblée avec ma Matin OOO-18 (2014): elles sont très semblables, d'une longueur totale quasi identique, mais la Collings a un diapason légèrement plus long et voit donc son chevalet un peu mieux centré sur la partie basse de la caisse. La Martin, avec des cordes MSP4100 (maintenant discontinuées !) sonne plus grave et projette moins tandis que les aigues sont plus nettes sur la Collings qui porte des cordes Santa Cruz Parabolic. Fait à noter, le sillet 1,75 po., installé par le fabricant, donne un espacement de corde pareil à celui de ma Gibson L-OO TV (2016) qui a un sillet 1,725 po. soit un standard chez Gibson : comme quoi la largeur du sillet constitue un indice tout relatif de l'espacement des cordes. En terme de rapport qualite-prix, la Martin coûte la moitié du prix d'une Collings.
Je mentionnerai ici que je l'ai aussi comparée à la Taylor 510, une grosse dreadnough épinette Englemann/acajou avec cordes DR Dragon Skin : la Collings rend une sonorité à la fois plus complexe et plus cristalline, mais la Taylor se défend aussi très bien.
Je cherchais incidemment à remplacer ma seule dreadnough, Taylor 510, laquelle m'écorche les ongles et voilà que toute dernière acquisition, une Taylor 514ce, soit une « Grand Auditorium » (« GA »), cèdre rouge/acajou, est apparue sur le marché. Elle sonne finalement comme la Martin OOO-18. Incidemment, j’ai récemment laissé partir une Taylor 322, acajou/Blackwood de Tasmanie, qui sonnait aussi comme la Martin OOO-18.
La Martin OODB Jeff Tweedy toute acajou avec cordes Martin Monel Retro ne se distingue pas beaucoup par rapport à sa soeur, la OOO-18, quoiqu'elle sonne plus grave avec davantage d'harmoniques que la Collings. Bref, le son Collings, c'est pas le son Martin. De ce que je me souviens du son de la CEO-7 de Martin, je pense qu'elle se situerait entre une Martin et une Collings, ce que tend à confirmer un autre joueur qui possède les deux. Il me revient incidemment à l'esprit que j'ai déjà eu une merveilleuse petite Yamaha LS-16 ARE, une OM, que j'ai finalement laissée partir en raison d'une sonorité bien davantage cristalline que la Collings.
J'ai aussi acquis ce printemps une autre perle : Huss & Dalton Crossroads. Huss & Dalton sont un peu moins connus que Collings et Santa Cruz, un peu comme Gallagher, popularisé par le regretté Doc Watson. Donc, de plus petites boutiques, mais produisant des instruments de qualité.
La Crossroads est de forme très semblables à la Gibson L-OO et ses déclinaisons, reconnaissables à une partie haute de la caisse nettement moins large que la partie basse. Bien que Gibson ait produit des OO dans les années 1930, ces OO modernes se veulent aussi des réminiscences des anciennes Kalamazoo du siècle dernier. Bill Collings avait lui aussi tenté de les reproduire en commercialisant la série Waterloo.
Ce qui m'intéressait dans la Crossroads, c'était le sillet de tête 1,75 po. : j'adore ma Gibson L-00 TV ("True Vintage"), mais son sillet de 1,725 po. exigeant une plus grande précision de ma main gauche pardonne moins. Elle m'apparaît même nécessiter davantage de doigté que la Collings : l'espacement des cordes, identique sur la Gibson L-OO et la Collings, n'est donc pas la seule variable à considérer.
Ce qui m'amène à discuter de l'importance toute relative de la largeur du sillet de tête: la largeur du sillet de tête s'avère un indicateur très relatif de l'espacement des cordes. Je vous raconte comment je l'ai âprement appris. J'avais commandé une Gibson L-1 1928 Blues Tribute, soit le modèle dont la caisse ressemble à celle d'une guitare classique sur une photo publicitaire d'époque du mythique Robert Johnson : j'avais du mal à en jouer, comparativement à la L-OO TV. J'en étais même venu à croire que des deux, c'était elle qui avait le sillet de tête le plus étroit. Or, règle en main, la L-1 avait bel et bien un sillet de 1,75 po. et la L-OO un sillet de 1,725 po. : visiblement, le problème était ailleurs !
La Guild F-30, cordes ernie ball Al/Br, avec un diapason un brin plus court, et une caisse semblable quoique environ un centimètre plus profonde que la Collings, rend un son plus standard, honnête, sans grand caractère. Je les ai jouées alternativement au point de m'en saturer les oreilles !
La Eastman AC122ce, de caisse épinette/Cocobolo plus volumineuse avec des cordes de base Martin M140 supporte relativement bien la comparaison bien qu'elle ne se détaille qu'à dix pourcent du prix d'une Collings !
Enfin, la Seagull Performer CW Burnt Umber QIT avec cordes D'Addario EXP-16 se défend bien avec son léger son de broche s'approchant de la Gibson L-00 TV (qu'elle pourrait d'ailleurs me faire oublier).
En somme, si je devais mettre en ordre de la sonorité la plus grave à la plus claire, en fonctionndes cordes mentionnées,
je dirais probablement :
Taylor 510 (épinette Engleman/acajou dreadnough; DR Dragon Skin 0,013")
Martin OODB Jeff Tweedy (toute acajou; Martin Retro Light)
Guild F-30 (épinette Sitka/acajou; ernie ball Al/Br)
(Larrivee OM-09; épinette/palissandre; D'Addario EJ)
(Larrivee L-03 koa; épinette/Koa; D'Addario EJ)
Eastman AC122ce (épinette/?Ovangkol; Martin M140)
Martin 000-18 (épinette Sitka/acajou; Martin MP4100)
Taylor 514ce (Cèdre rouge/acajou; ?Elixir nanoweb)
(Taylor 512; Sitka/acajou; Elixir nanoweb)
(Taylor 412ce; Sitka/Ovangkol; D'Addario EJ)
Huss & Dalton Crossroads (épinette/acajou; D'Addario EJ-16)
Collings OM1 (épinette/acajou; Santa Cruz Parabolic)
Alvarez AP66ESB parlor (toute acajou; D'Addario EJ-16)
(Yamaha LS-16 ARE ; épinette/acajou; D'Addario EJ)
J'exclurais cependant Seagull Performer CW QIT (D'Addario EXP-16), (Gibson Lg-0 1966), Gibson L-00TV (D'Addario EXP-16) et la archtop Godin 5th Avenue (Elixir nanoweb) en raison de leur sonorité particulière.
Ma première guitare acoustique en bois solide (par opposition à celles faites de bois laminé ou si vous préférez, du contreplaqué) a été une Taylor 510, soit une "dreadnough"' avec table en epinette Englemann et dos en acajou. Auparavant, je jouais sur une dreadnough et une classique, toutes deux faites de bois laminé. Ayant par la suite eu la piqûre pour jouer des mélodies (style dit "fingerstyle" ou "finger picking"), je me suis orienté vers les formats orchestre puisque celles-ci utilisent des cordes plus fines (0,012" plutôt que 0,013" qui me cassaient les ongles trop minces) : elles ressemblent davantage à des guitares classique qu'à l'omniprésente dreadnough. Bien sûr, il y a eu plusieurs rencontres moins satisfaisantes en raison de l'espacement des cordes, mais mes dernières acquisitions me poussent à remettre les membres de mon écurie en perspectives, faisant appel au passage à mon souvenir de certaines que j'ai possédées ou simplement essayées en boutique.
Il me faut mentionner que si les divers modèles se ressemblent d'un fabricant à l'autre, la dénomination souffre de certaines divergences selon les fabricants, en particulier chez Taylor qui a choisi un code à trois chiffres pour désigner ses modèles, d'ailleurs imité par Eastman, ce qui déroge de la règle imposée par Martin et suivie par les autres fabricants, tandis que Gibson fait bande à part.
Le format orchestre le plus près de la dreadnough est la OM pour "orchestra model". Vient ensuite la OOO, soit une caisse de OM avec manche et diapason plus court, ce qui a fait dire à Mary Flower qu'une OOO est comme une OM avec un capo en première case. En rapetissant la caisse, on obtient une OO, puis une O, qui entrera dans la catégorie "parlor", avec diapason encore plus court.
Taylor a plutôt opté pour une dénomination numérique à trois chiffres, le dernier chiffre représentant le format : l'OM serait une xx4 ("Grand Auditorium" ou GA), la OO une xx2 ("Grand Concert" ou GC). Je ne saurais affirmer que Taylor produise une OOO. Soit dit en passant la dreadnough est passée de xx0 à xx7, soit la Grand Pacifique.
Chez Larrivée, bien que le modèle signalure soit la L, basée sur le style d'une guitare classique, ce fabricant utilise généralement la dénomination standard pour ses autre modèles.
Ceci étant précisé, passons au sujet d'intérêt. Rappelons que j'ai déjà commis un texte à propos de quelques OO.
Je commencerai par une de mes plus récentes acquisitions, une Collings OM1 (2017). Je n'aurais jamais cru pouvoir un jour posséder cette guitare de rêve, en somme le saint graal parmi les guitares faites en série. Selon les forums, elle serait un brin supérieure aux Santa Cruz et même équivalente ou supérieure aux Martin et Taylor haut de gamme, sans le clinquant qui orne ces dernières. J'ai pu me la procurer d'un musicien de studio, lequel, à la veille de prendre sa retraite, m'a consenti un rabais inespéré.
Je n'ai pu résister à la comparer d'emblée avec ma Matin OOO-18 (2014): elles sont très semblables, d'une longueur totale quasi identique, mais la Collings a un diapason légèrement plus long et voit donc son chevalet un peu mieux centré sur la partie basse de la caisse. La Martin, avec des cordes MSP4100 (maintenant discontinuées !) sonne plus grave et projette moins tandis que les aigues sont plus nettes sur la Collings qui porte des cordes Santa Cruz Parabolic. Fait à noter, le sillet 1,75 po., installé par le fabricant, donne un espacement de corde pareil à celui de ma Gibson L-OO TV (2016) qui a un sillet 1,725 po. soit un standard chez Gibson : comme quoi la largeur du sillet constitue un indice tout relatif de l'espacement des cordes. En terme de rapport qualite-prix, la Martin coûte la moitié du prix d'une Collings.
Je mentionnerai ici que je l'ai aussi comparée à la Taylor 510, une grosse dreadnough épinette Englemann/acajou avec cordes DR Dragon Skin : la Collings rend une sonorité à la fois plus complexe et plus cristalline, mais la Taylor se défend aussi très bien.
Je cherchais incidemment à remplacer ma seule dreadnough, Taylor 510, laquelle m'écorche les ongles et voilà que toute dernière acquisition, une Taylor 514ce, soit une « Grand Auditorium » (« GA »), cèdre rouge/acajou, est apparue sur le marché. Elle sonne finalement comme la Martin OOO-18. Incidemment, j’ai récemment laissé partir une Taylor 322, acajou/Blackwood de Tasmanie, qui sonnait aussi comme la Martin OOO-18.
La Martin OODB Jeff Tweedy toute acajou avec cordes Martin Monel Retro ne se distingue pas beaucoup par rapport à sa soeur, la OOO-18, quoiqu'elle sonne plus grave avec davantage d'harmoniques que la Collings. Bref, le son Collings, c'est pas le son Martin. De ce que je me souviens du son de la CEO-7 de Martin, je pense qu'elle se situerait entre une Martin et une Collings, ce que tend à confirmer un autre joueur qui possède les deux. Il me revient incidemment à l'esprit que j'ai déjà eu une merveilleuse petite Yamaha LS-16 ARE, une OM, que j'ai finalement laissée partir en raison d'une sonorité bien davantage cristalline que la Collings.
J'ai aussi acquis ce printemps une autre perle : Huss & Dalton Crossroads. Huss & Dalton sont un peu moins connus que Collings et Santa Cruz, un peu comme Gallagher, popularisé par le regretté Doc Watson. Donc, de plus petites boutiques, mais produisant des instruments de qualité.
La Crossroads est de forme très semblables à la Gibson L-OO et ses déclinaisons, reconnaissables à une partie haute de la caisse nettement moins large que la partie basse. Bien que Gibson ait produit des OO dans les années 1930, ces OO modernes se veulent aussi des réminiscences des anciennes Kalamazoo du siècle dernier. Bill Collings avait lui aussi tenté de les reproduire en commercialisant la série Waterloo.
Ce qui m'intéressait dans la Crossroads, c'était le sillet de tête 1,75 po. : j'adore ma Gibson L-00 TV ("True Vintage"), mais son sillet de 1,725 po. exigeant une plus grande précision de ma main gauche pardonne moins. Elle m'apparaît même nécessiter davantage de doigté que la Collings : l'espacement des cordes, identique sur la Gibson L-OO et la Collings, n'est donc pas la seule variable à considérer.
Ce qui m'amène à discuter de l'importance toute relative de la largeur du sillet de tête: la largeur du sillet de tête s'avère un indicateur très relatif de l'espacement des cordes. Je vous raconte comment je l'ai âprement appris. J'avais commandé une Gibson L-1 1928 Blues Tribute, soit le modèle dont la caisse ressemble à celle d'une guitare classique sur une photo publicitaire d'époque du mythique Robert Johnson : j'avais du mal à en jouer, comparativement à la L-OO TV. J'en étais même venu à croire que des deux, c'était elle qui avait le sillet de tête le plus étroit. Or, règle en main, la L-1 avait bel et bien un sillet de 1,75 po. et la L-OO un sillet de 1,725 po. : visiblement, le problème était ailleurs !
La Guild F-30, cordes ernie ball Al/Br, avec un diapason un brin plus court, et une caisse semblable quoique environ un centimètre plus profonde que la Collings, rend un son plus standard, honnête, sans grand caractère. Je les ai jouées alternativement au point de m'en saturer les oreilles !
La Eastman AC122ce, de caisse épinette/Cocobolo plus volumineuse avec des cordes de base Martin M140 supporte relativement bien la comparaison bien qu'elle ne se détaille qu'à dix pourcent du prix d'une Collings !
Enfin, la Seagull Performer CW Burnt Umber QIT avec cordes D'Addario EXP-16 se défend bien avec son léger son de broche s'approchant de la Gibson L-00 TV (qu'elle pourrait d'ailleurs me faire oublier).
En somme, si je devais mettre en ordre de la sonorité la plus grave à la plus claire, en fonctionndes cordes mentionnées,
je dirais probablement :
Taylor 510 (épinette Engleman/acajou dreadnough; DR Dragon Skin 0,013")
Martin OODB Jeff Tweedy (toute acajou; Martin Retro Light)
Guild F-30 (épinette Sitka/acajou; ernie ball Al/Br)
(Larrivee OM-09; épinette/palissandre; D'Addario EJ)
(Larrivee L-03 koa; épinette/Koa; D'Addario EJ)
Eastman AC122ce (épinette/?Ovangkol; Martin M140)
Martin 000-18 (épinette Sitka/acajou; Martin MP4100)
Taylor 514ce (Cèdre rouge/acajou; ?Elixir nanoweb)
(Taylor 512; Sitka/acajou; Elixir nanoweb)
(Taylor 412ce; Sitka/Ovangkol; D'Addario EJ)
Huss & Dalton Crossroads (épinette/acajou; D'Addario EJ-16)
Collings OM1 (épinette/acajou; Santa Cruz Parabolic)
Alvarez AP66ESB parlor (toute acajou; D'Addario EJ-16)
(Yamaha LS-16 ARE ; épinette/acajou; D'Addario EJ)
J'exclurais cependant Seagull Performer CW QIT (D'Addario EXP-16), (Gibson Lg-0 1966), Gibson L-00TV (D'Addario EXP-16) et la archtop Godin 5th Avenue (Elixir nanoweb) en raison de leur sonorité particulière.
Pour le temps qu'il me reste ? PASSION MUSIQUE !!!
